♛ Identity Card Rei [100%]

◆ Rei Kurosawa ◆

Fiche de présentation ;
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Nom : Kurosawa
Prénom : Rei.
Surnom : /
Age : 18 ans en apparence, elle a en fait près de 300 ans.
Sexe : Fille.
Orientation sexuelle : Bi mais à tendance hétéro.
Classe : Yokai sang-pur.

◆ Détails ◆

► Origine :

► Partenaire :

► Famille :

► Taille :

► Poids :

► Groupe sanguin :

◆ Description ◆

I. Psychologie :

► Aime :

► Aime pas :

► Qualités :

► Défauts :

II. Physiologie :

Style vestimentaire :

Signe distinctif :

◆ My story ◆

Les Fleurs du Mal
{ Les chaînes et les prisons prennent plusiers formes.}

??? : Mais tu dois te souvenir, peut importe ce que tu ressens, peut importe ce que tu fais...
Je n'ai pas l'intention de te laisser partir.

L

e même rêve, encore et encore. Ce rêve vague qui oscille sur la frontière. Où la réalité prend-t-elle fin ... et où le rêve commence-t-il ? L'odeur de la boue, l'odeur du sang. J'inspire cet air chaud et humide. Comme enfermée dans une boîte. Cette boîte me donne l'impression d'être un cercueil. Froid abandonné, sombre... Je suis dans un petit temple, à l'autre bout du village ce déroule l'Hyakki yakō, la parade nocturne des 100 démons. Itai ! Ma tête me fait mal, je me sens nauséeuse. Des papillons écarlates, des crânes par terre au milieu d'un champ de lycoris, des cordes nouées pour se pendre, le pavé couvert de sang. Mes mains en sont couvertes. Puis, je suis allongée par terre dans une forêt sombre, je vois le ciel étoilée malgré les larmes qui coulaient à cet instant de mes yeux. J'entends des bruits au loin, des rires et de la musique. Un homme porte un masque de renard puis se penche sur moi. Mon corps est pris de spasmes douloureux. Ca brûle, j'ai mal, je suis comme électrisée. Arrêtez ! Arrêtez ! Ils étaient là. Je savais qu'ils m'épiaient sans se mouvoir. Un autre fragment de souvenir. La lune semble teintée de sang, je me vois danser tout en rigolant comme une démente au milieu de dizaine de cadavres se faisant dévorer par divers yokais. Puis... le noir total, je me sens tombée, apercevant une faible lumière.

??? : Tout ça c'es entièrement de ta faute.
C'est toi qui m'a fait devenir ce que je suis !!!

{ Peu importe, laissez-moi mettre fin à ces racontars ! }

??? : Enterrez cette... "chose".

Rei : Je vous maudis... Je jure de me venger !!!

??? : Je te propose un pacte.

J

e me réveille soudains. Mon corps est trempé de sueur, mes mains sont moites. Mon coeur bat la chamade, je suis paralysée. Ma gorge est nouée, comme si quelqu'un m'étrangle, quelque chose de chaud coule lentement sur ma peau diaphane, j'effleure ce liquide qui sort de mes yeux à flots, du sang. Soudains, les nausées, mes mains me font mal et ma tête est sur le point d'exploser. Je me traîne à quatre pattes, comme tant de fois avant. J'ai besoin d'air, je dois respirer de l'air frais. Posant un regard rempli de douleur sur les paumes de mes mains, me mordant la lèvre inférieure pour ne pas crier, je vois du sang couler à flot de ces étranges marques dessinées sur mes mains. De grands yeux noirs, ouverts, desquels ce liquide si chaud, épais et rouge s'en échappe. Je n'ai pourtant pas de blessures, non, je n'ai que cette horrible douleur qui suffit à me terrasser. Je me recroqueville, tétanisée, emmurée dans une douleur muette et invisible. Voici le rêve qui me hante depuis déjà des décennies.

{ Fais semblant de ne rien savoir du malheur des autres. }

M

on passé est flou, je n'ai que de brèves bribes de souvenirs tout aussi flous. Rien qui me permette de savoir exactement ce qu'il y a bien pu se passer lors de ce festival, il y a 220 ans. Le premier souvenir dont je peux me rappeler. C'est ce village détruit en grande partie, où jonchaient quelques cadavres ici et là. Le jour était sur le pont de se lever et les rayons discrets de la lumière de l'aube éclairent enfin le ciel. Du haut de la petite colline, recouverte d'arbres et d'arbustes s'élevait un temple entouré de lycoris écarlate qui me semblait être ma maison. Du haut de mon territoire, je voyais la misère humaine. Sous une pluie tiède, dans ce petit village coupé du reste du monde. Des femmes, des hommes, des vieillards et des enfants pleurer un proche disparu. Des fils, des filles, pères et mères étaient en morceaux sur une terre gorgée de sang. Qu'avait-il bien pu se passer ? Je n'osais pas descendre à leur rencontre, je sentais que je n'étais pas de leur monde. J'avais des oreilles de renards noirs et sept queues tous aussi noires. C'est ainsi que je me suis souvenue, je suis une Kitsune, ayant vécue toute ma vie dans ce petit temple isolé. Impossible en revanche de me souvenir d'autres choses, j'ai attendu plusieurs jours dans ce temple, me demandant si quelqu'un allait venir. Peut-être avais-je de la famille ? Mais non. Il y avait quelque chose d'autre qui me préoccupait, c'était ces marques sur mes mains, des yeux tatoués sur les paumes de mes mains. Ca me faisait mal, la douleur était insupportable. Je crois que j'ai fait quelque chose de mal, mais ma punition ne rendra aucune victime. Que puis-je faire pour arrêter ce mal ? La seule chose que je pouvais faire, était d'attendre. Attendre que le bruit de la pluie me tire de ma tourmente.

{ Les démons et les cadavres. }

L

es jours ont passé, les mois, puis les années. Les saisons se sont succédé. Le village fut reconstruit et cent plus tard, il devint une ville florissante en pleine expansion. Depuis la fenêtre minuscule encastré dans l'aile de mon petit temple détruit au fil des décennies, je pouvais entendre le tumulte assourdissant mais attractif de la ville. Un jour, je ne sais plus exactement quand, deux hommes sont venus dans mon temple à la tomber de la nuit. Ils pénétrèrent dans mon antre, sans même que je les y invite. Je me suis caché dans un des placards en quasi bon état. Je les observais, silencieusement, tapis dans la pénombre du placard sale et abritant quelques araignées. J'ai voulu venir à leur rencontre pour faire leur connaissance, mais à peine avaient-ils vu mon regard dans l'entrebâillement de la porte en papier, qu'ils paniquèrent, me traitant de monstre et me balançant une lampe à huile dont la mèche était en feu. Le feu se répandit sur le mur, avançant rapidement vers moi. Par chance, je possédais des pouvoirs de feu. Ce ne fut pas difficile d'éteindre cet incendie qui menaçait ma maison. Les jours ont passé, je restais dans l'antre du temple, entourée de centaine de livres. J'aimais la lecture, ça m'aidait à apprendre davantage de choses sur le monde, je lisais de tout. Toute seule, j'apprenais la science, l'histoire, la géographie ou encore l'arithmétique. Je suis plutôt intelligente, logique et assidu. J'apprenais seule, je dormai seule, seule, sans personne. Combien de fois devrais-je crier ? Combien de temps devrais-je encore pleurer ? Mes forces semblent me quittaient. Je ne voulais pas vivre ni même mourir seule.

??? : Bakemono !!!

{ Mais de quoi suis-je en train de parler? }

??? : C'est entièrement de ta faute... Nous somme damnés à cause de toi !

J

e ne pouvais plus supporter les fantômes difformes qui me hantent. Ils étaient empreints de souffrances, de désespoirs et de peurs, cherchant leur humanité dans la torture. J'entends leurs murmures, ils chuchotent à mon passage. Je suis sans cesse épiée. Tuer, effrayer, démontrer ma puissance sont les seuls atouts qui me restaient. Suis-je meilleure qu'eux ? Non, je ne crois pas... Plus les années passent, plus je me rends compte que l'âge n'apporte pas la sagesse, comme le dit les humains, mais seulement de la lassitude. Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis restée aussi longtemps au temple Kurosawa. Peut-être attendais-je quelqu'un ? Maintenant, j'étais éprise de liberté. Il y a qu'une seule chose que je ne puisse pas expliquer. C'est la seule chose à laquelle j'accorde de l'importance dans ma vie. Elle compose chaque partie de mon être. C'est un sentiment intense et puissant, qui ne peut être exprimé avec des mots. C'est ce sentiment qui fait que je respire et que le sang coule dans mes veines. C'est ce sentiment qui fait que je continue d'avancer. J'ai tant pleurée, souffert. J'étais malade, malheureuse... mais j'ai continué d'attendre. Peu importe combien je me débâtais, rien ne changeait. Et j'ai toujours su que cela continuerait ainsi, même si je venais à renaître. Si seulement je pouvais pleinement découvrir ce sentiment et le transmettre, ne serait-ce qu'un millième de ce sentiment. L'amour... J'ai eu beau lire tous les livres qui en parlaient, je n'ai jamais su pleinement le définir. Mais par moment ma poitrine se comprime, mon coeur se resserre. Je me sens triste, les larmes coulent de mes yeux saphirs. Avais-je déjà aimée ? Et si c'est le cas, était-ce réciproque ? Que de questions... mais jamais de réponses. Je dois rencontrer des gens pour pleinement me connaître. C'est grâce aux autres que l'on se définit, non ?

J

'ai quitté le temple que j'ai habité seule pendant plus de deux siècles. Sans argent ni amis, je me suis mêlée tant bien que mal aux humains. Masquant mon apparence en prenant celle d'une personne normale. Par chance les marques sur mes mains, se sont cachés aussi. J'ai intégré la classe de terminal dans un lycée, essayant d'en apprendre davantage sur les humains, après tout... ce n'est pas le temps qui me manque. J'étais avide de connaissance, avide de nouveautés. Il y a une seule chose que j'ai gardée de mon ancien temple, c'était un jeu de carte en bois sur lesquelles étaient gravée des poèmes ornés d'illustration dessinée et vernis à la main. J'aimais ces cartes, en fait j'avais l'impression qu'elles avaient été faite pour moi. Peut-être est-ce la seule chose qu'il me reste de mon passé oublié ? Au diable toutes ces questions, maintenant, il est temps de vivre pleinement...

{ Amusons-nous. }

J

e suis Rei.
Rei, la Kitsune noire à sept queues.
La yokai maudite du temple Kurosawa.

Autres... ;

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[Code bon by moi]