Loveless [Pv Soushi]

Je suis une élève sérieuse et studieuse, destinée à de grandes choses. Du moins... c'est ce que tout le monde dit et attend de moi. Je suis une Shirakiin, je dois faire honneur à mon nom et à ma famille. Sûr mes épaules, repose le poids de ce nom. Pourquoi est-ce qu'on en attend toujours autant de moi ? Je ne pus m'empêcher d'esquisser un petit sourire triste. C'était idiot... Je le savais très bien, pourquoi. Mais pourquoi est-ce que ça ne doit être que moi ? Perdue dans mes pensées mais n'oubliant cependant pas de prendre les cours, je ne vis pas l'heure passer et la dernière sonnerie de la journée finit par retentir dans tout le lycée, me tirant par la même de mes pensées.

Driiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnngggggggggggg

La sonnerie annonça la fin des cours, tous les élèves se levèrent de leur chaise pour quitter en vitesse le lycée. À l'inverse d'eux, je prenais mon temps, je range mes affaires avec lenteur et jetait quelque regard par la fenêtre pour voir un flot de personnes se précipiter vers la sortie. C'est à ce moment qu'un des nouveaux profs du lycée arriva, venue pour me parler. Il semblait avoir la vingtaine, grand et avait les yeux et les cheveux noirs. Que peut-il me vouloir ?

- Enchanté, je m'appel Natsu Oda, je suis le nouveau professeur de mathématique.
Tu es bien Shirakiin Ririchiyo, n'est-ce pas ?

- Oui, enchantée... , lui répondis-je d'une petite voix méfiante.

- Je suis venue faire ta connaissance, je viens tout juste de débuter.
Mais si tu as besoin de quoique ce soit n'hésite pas à venir me voir.

- Je vous remercie de votre sollicitude Monsieur. dis-je machinalement.

Il me tendit alors sa carte, tout en esquissant un petit sourire. C'était faux. Arrêter. Arrêter ça ! Vous n'avez pas honte ?! Je ne suis pas idiote. Je sais très bien... que c'est calculé. Je suis habitué aux basses flatteries. Vous n'êtes pas le premier et vous ne serez pas le dernier. Vous, comme tous les autres cherchés juste à rentrer dans les bonnes grâces des Shirakiin. Vous n'avez en réalité rien à faire de moi ou de ce que je ressens ! Vous ne comprenez pas ! Vous ne voyez pas ! Un petit silence s'installa entre nous. Tous ces ressentiments que je gardais tapis dans mon coeur, me comprimait la poitrine. Je me sens étouffée. Je prends alors la carte et retourne à ma tâche initiale. Je voulais vite partir, partir d'avant d'être très désagréable. Je dois rester maître de mes émotions.

- Je ne te retiens pas davantage.
Passe le bonjour de ma part à Maître Shirakiin.

- Ne vous inquiétez pas. Je ne manquerai pas de lui en parler , lui dis-je d'un air supérieur.

Finissant de ranger, je prends mon sac et quitte la salle. Le crépuscule grelottant vêtu de rose et de violet s'avançait lentement sur la ville, mais je m'en moquais. Je voulais me changer les idées. Ne penser ni aux Shirakiin, ni au lycée, ni même aux yokaïs. Je décide donc de faire un tour en ville et quitta complètement le lycée. Normalement, je rentrais directement chez moi, fuyant l'animation de la ville pour retourner dans cette maison, sans bruit ni rire. Cependant, je ne vivais plus au Manoir maintenant et cette fois, j'avais envie de nouveautés. Alors que je marchais tranquillement, faisant claquer mes talons sur le paver froid, me baladant un peu partout, faisant du lèche vitrine sans grand enthousiasme. Je dois avouer que même si je voulais faire ce que font les filles normales, je ne prenais pas vraiment de plaisir contrairement aux autres. C'est à ce moment que je vois trois filles sortirent d'une boutique tout en rigolant. Elles attirèrent mon regard, sans me voir, elles tournèrent le dos et s'en allèrent toujours en train de sourire. Ça n'avait aucun sens, si elles semblaient si heureuses c'était tout simplement parce qu'elles étaient ensemble. Faire les magasins, seule, n'était pas aussi divertissant qu'à plusieurs.

Je continue de marcher, essayant de trouver une distraction. Mais rien, hormis un mal de jambes quelques minutes plus tard. Je me dirige alors à un parc près de la maison Ayakashi, afin de me reposer un petit moment. Le lieu était encore animé, car juste en face du banc où je m'étais assise se trouvait une aire de jeux, où jouait sur des toboggans et des balançoires six enfants.

Je reste tranquillement assise sur ce banc à regarder les enfants du bac à sable retrouver quelques instants plus tard leurs parents et s'en aller, ce tenant par la main. Si à première vue cette vision m'aurait attristée, rien ne se reflétait sur mon visage, intérieurement, j'étais tout de même blessée. Ce genre de choses... Je ne les ai jamais connus. Le monde est monotone et petit, restreint. Aujourd'hui, hier, demain... Une oasis d'horreur et de mensonge dans un désert de lassitude. Mon pire ennemi c'est l'ennui. J'étais à présent comme une enfant avide de spectacle, avide de nouveautés. Quelque part, je jalousais ces enfants. Je ne pouvais m'empêcher d'esquisser un petit sourire hautain, me moquant de ma propre faiblesse. "Allons Ririchiyo, reprends toi ma fille". Je soupirai discrètement regardant l'heure sur l'écran de mon portable, 18 h 50.

- Peut-être que je devrais rentrer ? me dis-je dans un murmure et lasse.

Je balance machinalement mes jambes, me demandant ce que j'allais faire. C'est vrai qu'il était temps que je rentre, mais quelque part, je voulais encore rester un peu ici. C'était reposant et j'aime bien regarder les fleurs, c'est relaxant. Je ressors alors la carte que m'avait donné le professeur, la regardant un court instant. Je la déchire en deux puis en quatre, en six... Je la déchire jusqu'à en faire de petits confettis, que je balançai négligemment, comme si on se débarrassait d'une mouche encombrante.

- Idiot...

Une légère brise caressa mon visage soulevant ma longue chevelure noire d'obsidienne. Je regardais voleter ici et là ces petits confettis.

- Vous êtes tous idiots. soufflais-je tout en baissant la tête et en fermant les yeux.

[Désolé pour ce début... médiocre. u.u
Si tu veux que je change quelque chose n'hésite pas.]

Cela faisait quelques jours que j’avais enfin pu faire la rencontre de Ririchiyo-sama. J’étais son agent du Secret Service, et je ferai tout pour qu’elle se sente bien ici.

Mais à en juge le bruit désagréable que faisait mon réveil, il était déjà temps de se lever et de commencer une nouvelle journée. J’aimais beaucoup le matin, la maison est si calme, le temps que tout le monde sortent de leur sommeil. Et puis, voir ma douce maîtresse dès le début de la journée me faisait grandement sourire. D’ailleurs, je devais me dépêcher et me préparer car je devais l’emmener au lycée. Je sortis donc rapidement de mon lit pour aller prendre une bonne douche et ainsi commencer mon travail.

Une fois la toilette terminée, je sortis de ma chambre et me rendis à celle de Ririchiyo-sama, attendant patiemment qu’elle ouvre la porte. Après quelques échanges de paroles, je l’accompagnait jusqu’à son lycée, en espérant que tout se passera bien pour elle. Je n’avais pas vraiment envie de la laisser partir à ses cours. J’allais me retrouver seul et c’était une chose que je détestais. Les journées sans Ririchiyo-sama sont si longues et ennuyeuses. Mais je n’avais pas vraiment le choix, je devais être patient et attendre. Il suffit que je me trouve une occupation pour oublier ma solitude.

Je laissais la jeune femme rentrer dans l’établissement et pris le chemin du retour. Je ne savais pas du tout quoi faire en attendant. Un peu de ménage ? Non, tout était déjà fait. Préparer un repas ? Non plus, on s’en chargeait déjà. Haa… Rien à faire. Il n’y avait rien à faire. Tant pis, je resterai avec les autres agents pour faire passer le temps plus vite.


La journée passa relativement vite, il était temps d’aller chercher ma maîtresse. C’était avec un grand enthousiasme que je partis la chercher. Une fois devant le bâtiment, je devais une fois de plus, attendre. Cinq minutes passèrent, puis dix, puis vingt et toujours aucun signe de Ririchiyo-sama. Il ne m’en fallait pas beaucoup pour que je commence à m’inquiéter. Était-elle sortit plus tôt ? Peut-être était-elle retourné au manoir alors… ? Ou alors… Elle avait eut une colle ? Je me posais tout un tas de questions et me mis à penser au pire. Et s’il lui était arrivé quelque chose… ?

Ne la voyant toujours pas arrivé, je décidais de rentrer à la maison d’Akayashi pour voir si elle était ici. La jeune fille n’avait pas l’air de se trouver dans le hall d’entrée… Je montais les escaliers pour aller vérifier sa chambre. Après avoir frappé à sa porte, j’ouvris la porte… Rien encore une fois. Tout était vide. Mon angoisse ne fit que s’accroître. Mon cœur battait rapidement tant j’étais inquiet pour elle. Où était-elle ? J’arpentais les couloirs, toujours à sa recherche. Soudain, mon cœur rata un battement quand j’aperçus ma maîtresse assise sur un banc, dans l’uns des nombreux parcs qui se trouvaient dans cette maison.

Ni une ni deux, je courais dans la demeure afin de me retrouver rapidement dehors. J’arrêtais progressivement ma course quand je me retrouvais derrière elle, à juste quelques mètres.

«  Ririchiyo-sama ! »

Je comblais le peu de distance qu’il y avait entre nous et me plaçais devant elle.

« Je suis si soulagé ! Je vous ai cherché partout, vous savez ? »

Je m’abaissais à genoux pour être à sa hauteur et attrapais ses mains dans les miennes, les serrant doucement. Comme à mon habitude j’étais assez sensible et je sentais déjà mes yeux me picoter.

«  J’ai pensé au pire en voyant que vous ne rentriez pas. Je suis venu vous chercher au lycée, mais vous n’y étiez pas…. »

J’apportais ses petites jusqu’à mes lèvres et fermais doucement les yeux.

«  Mais qu’importe, maintenant je vous ai retrouvé. »

Je relevais mon regard vers son joli minois et lui sourit légèrement.

« En arrivant je vous ait entendu parler… Quelque chose vous tracasse, Ririchiyo-sama ? »

[ Ton poste est super, je l’aime beaucoup ^^ En revanche moi… > > voilà quoi. C’est pourri ! ]

« Ririchiyo-sama ! »

Je me tourne vers cette voix qui m'est depuis peu familière. Le vent caressa mon visage et quelques mèches de mes cheveux caressèrent mon visage, me venant légèrement devant mon visage blanc. Je dégage ces mèches, qui me chatouillaient la nuque et mes joues portant mon regard vers la personne qui venait à ma rencontre. C'était Soushi, mon Agent SS depuis déjà un mois. Il est apparu comme ça, devant moi. Remettant un carton lourd qui était tombé du chariot. Je ne sais pas comment il avait su que j'avais emménagé à la Maison Ayakashi. Il semblait m'avoir seulement attendu depuis plusieurs années, attendant patiemment nos retrouvailles.

- Miketsukami-kun..., lui dis-je d'une petite voix.

« Je suis si soulagé ! Je vous ai cherché partout, vous savez ? »

Il semblait légèrement essoufflé, il avait dû passer un long moment à me chercher. Je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir légèrement embarrassée et honteuse de l'avoir fait courir ainsi. J'aurais dû me douter qu'il viendrait me chercher. J'aurais dû lui envoyer un texto pour le prévenir. Enfin... Je suis sûr que même si je lui avais envoyé ce message, il aurait été inquiet et m'aurait filé en cachette. Cette simple pensée me fît hausser un sourcil alors que mon regard semblait perdu au loin. Quelque part, ça me faisait flipper qu'il fasse ce genre de choses. Ça l'aurait fait passé pour un stalker. Stalker... Non, je me trompe, il l'est déjà. Alors que je souffle, lâchant au passage un petit sourire nerveux, je lui réponds de nouveau.

- Pardon, je voulais un peu décompresser...

Il se baissa de sorte de se retrouver à ma hauteur, attrapa mes mains légèrement froides dans les siennes, me les serrant doucement. Soudain, deux gouttes apparaissent d'un coin à l'autre de ses yeux vairons, semblant tenir en équilibre sur ses cils fins menaçaient de tomber. Je dois avouer que ça me fit tirer une grimace, je ne pouvais pas m'empêcher de faire ce genre de tête. Il ressemblait à un chien au regard mouillé, tremblant et dégageant une multitude de petites étoiles noires. Un regard pour amadouer ? Non, c'était tout simplement un regard empli d'admiration et de reconnaissance. J'avais l'impression que le simple fait que je sois là, suffit à son bonheur. Il me l'avait déjà dit, tout comme les Shirakiin. Mais contrairement à ma famille qui ne voit en moi que l'héritière, Soushi ne voyait que moi. Certes, il ne voyait que mes bons côtés et même mes défauts semblaient être de mignonnes qualités à ses yeux.

« J’ai pensé au pire en voyant que vous ne rentriez pas. Je suis venu vous chercher au lycée, mais vous n’y étiez pas…. »

Il attira lentement et doucement mes mains vers ses lèvres. Je ne disais rien, je me contentais de le fixer silencieusement. Je savais ce qu'il voulait faire et quelque part je ne comptais pas l'en empêcher, à dire vrai, il est le seul qui m'est jamais fait un baise main. Il déposa alors ses lèvres sur ma peau froide. J'étais constamment surprise par ses baisers. Ils sont doux, légèrement mouillés et chaud. Quelque part... c'était agréable.

« Mais qu’importe, maintenant je vous ai retrouvé. »

Il releva son visage vers le mien et me sourit tendrement. Mon coeur fit un bond, mes joues s'empourprèrent et se réchauffèrent. Je détourne alors mon visage, intimidée par cet Agent SS bien audacieux. Cela faisait déjà un moment qu'il procurait chez moi de drôle de symptômes par moment. Rythmes cardiaques irréguliers, bouffées de chaleurs, embarras... Toutes ces choses que je n'avais jamais expérimentées avant. Peut-être que je suis malade ? Quand j'étais avec lui, j'étais nerveuse, je pouvais entendre chaque pulsation de mon coeur, qui battait la chamade. Alors que j'étais perdue dans mes pensées au sujet de tous ces symptômes, Soushi me posa une nouvelle question.

« En arrivant je vous ait entendu parler… Quelque chose vous tracasse, Ririchiyo-sama ? »

Je reste un court instant, silencieuse. Je ne voulais pas l'inquiéter, je ne voulais pas paraître aussi misérable devant lui, surtout pas lui. Je l'inquièterai. Je relève donc la tête et la tourne soudain vers le côté quittant de ce fait Soushi des yeux. Je cherchais à reprendre un peu de prestance, d'assurance et de courage. C'est vrai tout de même, je n'allais pas me laisser abattre pour si peu. Ce n'est pas comme si c'était nouveau...

- Ce n'est pas grand chose, lui dis-je d'un air désinvolte.

Il releva son visage vers le mien et me sourit tendrement. Mon cœur fit un bond, mes joues s'empourprèrent et se réchauffèrent, mes mains devenaient moites. Je détourne alors mon visage, intimidée par cet Agent SS bien audacieux. Cela faisait déjà un moment qu’il procurait chez moi de drôle de symptômes par moment. Rythmes cardiaques irréguliers, bouffées de chaleurs, embarras… Toutes ces choses que je n’avais jamais expérimentées avant. Peut-être que je suis malade ?

- Ce n'est rien..., lui dis-je d'une petite voix.

Je dois avouer, je me sentais faiblir. Soushi avait le pouvoir de faire tomber ce masque et cette carapace qui m'avait protégé de toute blessure. Avec lui je me sentais totalement désarmée, fragile et faible. Je récupère la main que Soushi m'avait embrassé et je la laisse rejoindre l'autre qui était sur mes cuisses. Je sers les points faiblement. Je baisse mon regard pour le porter sur le sol où jonchait encore quelques petits confettis de la carte.

- Ce n'est pas comme si ça me rendait triste.

Ce n’était pas grand-chose, c’est ce qu’elle avait dit. Pourtant je ne la croyait pas un seul instant. Elle avait l’air si en colère, si triste il y a peine quelques minutes. Alors… Pourquoi me mentir ? Détournant son joli visage de moi, elle répéta une nouvelle fois que ce n’était rien. Je refusais de le croire une fois de plus. J’abaissais légèrement mon regard quand je sentis sa main quitter la mienne. Je la suivais du regard et pu voir qu’elle serrait les poings. C’était très léger comme geste, mais tout de même assez voyant.

« Pourtant vous avez l’air triste, Ririchiyo-sama. »

Je le voyait bien, il était inutile d’essayer de me le cacher. Je laissais mon regard baissé sur ses mains, puis je finis par regarder le sol où quelques morceaux de papier trainer à ses pieds. Ils étaient tout déchirés. Impossible de savoir de quoi il s’agissait, il y avait beaucoup trop de petits morceaux. Était-ce l’objet de sa tristesse ? Je me demandais bien de quoi parlait ce papier. Redressant mon visage vers ma maîtresse, je commençais déjà à réfléchir à une solution. De quoi lui rendre le sourire et lui faire oublier ce qui ne va pas.

« Puis-je me rendre utile pour essayer de vous rendre le sourire ? »

Je réfléchissais encore et encore, essayant de me rendre utile. Que pouvais-je bien faire ou lui dire pour qu’elle pense à autre chose ? A cet instant je ne savais pas trop. Je n’aimais pas la voir ainsi. Le sourire lui va tellement mieux. Je devais le lui rendre… Hm, il était un peu tard pour une promenade. Et puis il commençait à faire frais. Il serait donc peut-être préférable de rentrer. Le vent souffla légèrement, rafraîchissant davantage l’atmosphère. Mais être en présence de Ririchiyo-sama me faisait oublier ce désagrément. Rien que le fait de me retrouver à ses côtés me réchauffait.

«  Il vaudrait peut-être mieux rentrer à l’intérieur avant que vous n’attrapiez froid, non ? Et si vous le voulez bien, nous pourrons parler de ce qui vous chagrine. »

Je me sentais bien inutile en cet instant. Je n’était pas capable de lui remonter le moral. Je savais très bien que je n’étais pas digne d’être son agent et pourtant elle a bien voulut me garder avec elle. Je me devais de la protéger et de prendre soin d’elle. Même si j’étais conscient que quelques fois je devais la gêner dans mon attitude. Mais je n’y pouvais rien, j’étais ainsi avec elle. Comme à mon habitude, je repris ses mains dans les miennes, la regardant avec douceur.

«  Aurais-je le droit de voir un beau sourire sur votre magnifique visage ? Je n'ai pas envie de voir triste...»

[Désolée ce n’est pas terrible. Je me rattraperai au prochain ><‘ ]